De l\'exclusion

De l\'exclusion

Introduction

Vaste sujet que celui de l'exclusion, tant les formes, les implications et les causes peuvent en être très variées. Il ne faudrait donc pas avoir prétention à le traiter de façon exhaustive.

Pour autant, il doit bien être possible d'en faire une étude et peut-être d'amorcer sa possible éradication. N'est-il pas indéniable qu'elle porte en elle les fermant de nombres de nos souffrances,  de nombres de nos causes de guerres, de nombres de nos mal-êtres.

Est-il nécessaire de citer des exemples? Les actualités, les journaux nous en offrent à profusion. Certes, il est toujours possible de justifier les exclusions. C'est à dire de se les expliquer, de se les rendre légitimes. Néanmoins, pour légitime qu'elles puissent nous sembler, est-ce que l'on a pris le temps de s'interroger en profondeur sur ce qui les motives.

Comme nous l'avons dit au premier paragraphe, le sujet est vaste. Aussi en préalable, peut-être que nous devrons examiner et distinguer les types et formes d'exclusions qui ont cours, ainsi que leurs causes. Car, beaucoup diront que toutes ne sont pas de même nature, ce qui est une certaine vérité. Cependant, peut-être que ce n'est pas tant la forme, le type ou la cause qu'il faut retenir, mais plus ce qui se niche en arrière plan... notre propre positionnement.

Durant notre périple, ne doutons pas que nous allons très probablement évoquer des aspects qui ne manqueront pas d'égratigner nos petits égos. Car, pour faire œuvre valable, il y a lieu de se mettre en question et de s'étudier, puisqu'il est certain que cette disposition est humaine et que, partant de ce fait, c'est de notre humanité, de sa représentation, de la construction de celle-ci qu'elle résulte.

Nous devrons exposer quelques comment.

Comment se forment nos certitudes, nos convictions, notre façon de concevoir nos relations à nous même et à l'autre, qu'il soit perçu comme objet, sujet, animé ou inanimé.

Vous savez ces processus qui font aussi nos aprioris, nos croyances, toutes ces menues choses communes qui nous tiennent à cœur et que nous pensons nous être propre; mais qui, au final, sont le propre de tous les êtres humains quel que soit la société qu'ils produisent et qui les produit.

Certes, cela peut paraître ardu, mais en fait ce n'est peut être pas aussi compliqué qu'on pourrait le croire.

Peut-on réfuter le fait que l'essentiel de ce que nous savons est le fruit de différents apprentissages. Ainsi avant de pouvoir faire quelque chose que se soit:

nous devons apprendre.

Apprendre à marcher, à parler, à lire et écrire, à interpréter nos sensations, émotions et sentiments, à coordonner nos concepts. Avec tous ces apprentissages, nous façonnons outre notre personnalité mais aussi notre relation au monde.

Ceci peut donc nous conduire à en déduire que la quasi totalité de nos savoir nous sont implantés par autrui et que nous nous les approprions. Cela sans même que la plupart du temps nous en soyons conscient ou que nous l'ayons voulu.

Nous pensons et inter-agissons entre nous dans ce contexte, ce qui est particulièrement intéressant pour notre thème.

 

A suivre... dans cette rubrique.



30/10/2009
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