De l\'exclusion

De l\'exclusion

Leurs mobiles?..

Leurs mobiles

 

 

Il est courant d'entendre dire que : qui veut tuer son chien, dit qu'il a la rage... C'est ce qui semble nous arriver. Nous aurions la rage...

Les motifs de notre exclusion, démarrée sur la question d'un projet de coordination des métiers hospitaliers demandée par les personnels de l'hôpital Avicenne (son de la manif du 6 avril 2009 pris av Victoria) ou la video et la cristallisation d'une difficulté relationnelle très locale et mineure, évoluent au gré des besoins qu'ont les censeurs de justifier leur décision.

Ainsi ces motifs embrassent aujourd'hui toute une palette de couleurs qui amalgame la langage, la tenue vestimentaire, et surtout le fait de vouloir porter le débat:

  • sur les pratiques internes (exercice du pouvoir, recrutement ou cooptation, etc..) qui font polémiques,

  • sur l'organisation de la démocratie et la profondeur des débats (voir les contributions (1)(2) que nous avons porté lors du dernier congrès),

  • sur ces intersyndicales décidées par le haut et ces manifs alimentaires,

  • sur l'inculture grandissante des apprentis militants (voir l'introduction sur la « charte d'Amiens » de la résolution politique 2008),

  • ou encore sur quel type de syndicalisme (texte pour les journées d'études du 13-14 octobre 2006),

    enfin toutes choses qui sont présentées sous les appellations de dénigrements de l'organisation et insultes envers les dirigeants.

 

Il a été dit aussi que nous voulions être permanents à vie. Curieux... car certains de ceux ou celles qui ont portée cette accusation sont eux même permanent(es) depuis près de vingt ans.

En fait, à bien examiner les mobiles présentées pour notre exclusion, nous observons que ceux ci ne sont que des interprétations de faits dé-contextualisés, voir même transformés, et qu'ils s'efforcent de masquer une vérité majeur :

  • Certains dirigeants ne supportent pas la critique.

    Ils s'identifient tellement à l'organisation que toute critique est interdite au prétexte que celle-ci pourrait mettre l'organisation en danger.

  • Inféodés à une hiérarchie, qui les fascinent et qu'ils adulent, ils s'arrogent le droit d'être juge de la manière de servir de ceux qui les entourent, tout comme les directeurs, qu'ils fréquentent dans les réunions institutionnelles, le font pour le personnel.

Ceci nous fait dire que, pour certains, l'intérêt de l'organisation devient supérieur à la qualité des débats, à une véritable pratique démocratique et par dessus tout à la vie ou à l'avis des personnes.

Prenons la question de la démocratie et de son instrumentalisation. Notre exclusion nous semble un bon exemple.

Si on adopte le mode de calcul qui a permis à un président de se déclarer majoritairement élu avec seulement 18 millions d'électeurs sur 45 millions, la « majorité » des voix va à l'exclusion.

Par contre, si on adopte une autre approche qui voudrait que sur une question de cet ordre là: on est pour ou on est pas pour : les pour en récoltant 49% et 45% du total des mandats, la majorité change de camp(Voir le tableau ici).

Quel est la plus juste des approches? Cela pourrait faire l'objet d'un débat passionnant...

Mais l'avoir serait peut-être trop démocratique...



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16/07/2011
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